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 Iago delgi Abizzi - Gentilhomme - Ca Grazziano

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AuteurMessage
Iago degli Albizzi
Gentilhomme - Ca'Grazziano
Iago degli Albizzi


Nombre de messages : 270
Date d'inscription : 23/05/2005

Iago delgi Abizzi - Gentilhomme - Ca Grazziano Empty
MessageSujet: Iago delgi Abizzi - Gentilhomme - Ca Grazziano   Iago delgi Abizzi - Gentilhomme - Ca Grazziano PerleLun 23 Mai - 20:43

Nom : degli Albizzi
Prénom : Iago
Âge : 24 ans
Condition Sociale : Noblesse florentine, gentilhomme inutile.

Apparence Physique :

Iago n'est ni beau, ni laid. Son visage, son corps, tout est mal agencé. Pourtant, il ne semble pas laid, au contraire. On se dit "il est presque beau, il faudrait refaire juste les yeux… ou bien le nez… plutôt le menton…" et finalement on se rend compte que le charme qui se dégage de ses traits vient justement de cet ensemble disparate. De l'imprécision totale que l'on ressent en le regardant. Rien que ses yeux sont indéfinissables, quelque part entre le bleu, le vert et le doré, changeant de couleur suivant le temps, l'éclairage et l'humeur. Personne ne voudrait essayer de le peindre, toute fixation sur une toile de ses traits ne rendrait rien et serait incapable de rendre la multiplicité des visages et le charme qui s'en dégage.

Il ne faut pas entendre le mot "charme" au sens de "charmeur" ou "charmant", agréable, gracieux. Iago peut même avoir (et a la plupart du temps il a) un air parfaitement effroyable, un sourire qui semble vouloir mettre le monde en pièces détachées et qui glace le sang. Ses traits, presque taillés à la serpe sont fins mais tranchants et agressifs. Sa voix est coupante, claire, plutôt belle, mais très froide, toujours ironique, jamais chaleureuse ou sympathique.
C'est "charme" au sens de charme magique, de pouvoir séducteur totalement irrationnel qu'il faut entendre. Car il n'y a rien de rationnel à se trouver attirer de façon presque magnétique vers ce visage qui est un défi lancé à la représentation.

Tout son corps a ce charme étrange qui fait que malgré ses jambes qui semblent n'en plus finir (alors même qu'il ne mesure 1m80 que lorsqu'il se tient parfaitement droit, ce qui est rare), malgré son allure dégingandée, ses bras qui semblent trop longs, on lui prête de la grâce. Pourtant ses habits ne semblent pas vraiment le mettre en valeur. Il s'habille parfois sans y prêter la moindre attention, parfois avec une élégance excentrique.

Ce charme tient peut-être de la manière qu'il a de se déplacer, de toucher les objets, de regarder les gens : il y a quelque chose de très aérien, éthéré presque, léger surtout. Il ne semble faire qu'effleurer la réalité.
Et pourtant, il n'est jamais doux, calme ou posé. Il n'est qu'éclat et brusquerie, fébrilité. Ses mains longues et nerveuses ne restent jamais en place, ses yeux passent d'un objet à l'autre sans s'arrêter. Son corps semble être toujours en tension, puis en brusque relâchement, jamais en repos, toujours en fuite.
Mais ce n'est pas à proprement parler de la nervosité. Il n'est pas de ceux qui font les cent pas, ou ne savent pas rester en place. C'est plutôt un état de tension général, de fuite précipitée vers un but inconnu, de volonté de brûler la bougie plus vite que le feu.

Caractère :

Son caractère est à l'image de son physique, à moins que ce ne soit son physique qui n'ait pris l'image de son caractère.
Iago est un cynique profond, qui ne croit en rien, ne veut croire et rien, et surtout, veut tout détester. Il ne vit que par la détestation universelle et passionnée. Elle est cette tension qui l'anime perpétuellement.
Et surtout, pour faire mentire son prénom, pour ne pas être comme le traître de l'Othello du Barde Shakespeare, il le montre, et prend garde à ce que tous le remarque. Son dernier compliment doit remonter à plusieurs années, un jour de relâchement…

Il sourit toujours mais d'un sourire terriblement ironique, méchant, agressif souvent. Il ne se met presque jamais en colère, parce qu'il fait profession d'être trop détaché pour cela. Par détaché, il entend non pas qu'il saura prendre la chose avec une âme égale, c'est simplement que lui savait déjà que le mal est partout, et qu'il ne sert à rien de croire à quelque chose. Il se contente de rire sardoniquement, parfois de se venger méchamment, mais jamais en acte, toujours et uniquement en parole.

Tout cela est pour lui un manifeste de vérité. Dans une société parfaitement hypocrite, il prône la détestation de tout comme la sincérité. Il dit ne dire que la vérité, et que ce n'est pas de sa faute si la vérité blesse.

Il ne prétend pas se faire d'ami ainsi, il pense que l'amitié est une chose extrêmement rare, et semble plutôt chercher à se faire détesté de tous.
Ne parlons même pas des femmes, qu'il considère comme des sorcières mangeuses d'homme qu'il faudrait éliminer au plus vite. (les hommes étant à éliminer juste après et les animaux, qui eux doivent être éliminé un peu tout le temps, de toutes les manières, qui s'occupent des animaux, n'est-ce pas ?)
Il aime choquer, surprendre et dire des atrocités. Il utilise parfois un tutoiement canaille qui l'enchante.

Curieusement, un nombre assez conséquent de personnes, parfois même des femmes, continuent à lui parler.
Cela est dû sans doute au fait qu'il se comprend lui-même dans sa détestation universelle. Il ne se vante jamais et par exemple, bien qu'il joue parfaitement bien du violon, ne laissera jamais personne l'écouter.
Peut-être plus encore du fait qu'il ne tient pas son projet de détestation de manière trop excessive. Il a compris qu'il avait terriblement besoin de personne autour de lui. Il les déteste souvent, mais il a besoin d'être au milieu d'eux. Il préfère le paradoxe et la contradiction à la logique : il serait incapable, sous prétexte qu'il déteste le monde, de se retirer du monde. Aussi ne joue-t-il pas à ce qu'il appelle son "jeu de massacre universel" tout le temps. Il lui arrive d'être, non pas gentil, de cela il est incapable, mais d'une ironie simplement juste, qui le rend brillant en société.

Les jours de grande bonne humeur, il atteint la jubilation ironique qui le rend expansif. Il peut même aller jusqu'à faire d'étranges confessions, amicales selon lui, et par là même indignes de sa volonté de détester tout passionnément et constamment, confessions comme : "Vous êtes vraiment très laide, mais vous m'amusez beaucoup".

De plus, sa conversation est toujours très intelligente, très cultivée, et lorsque son ironie s'exerce sur les autres, elle peut-être très drôle. D'ailleurs, un autre trait qui à la fois fait qu'on l'écoute et parfois le déteste, c'est que sa méchanceté, son ironie destructrice n'est jamais purement vaine. Il y a toujours une part de vrai dans ses paroles, même s'il peut parfois (tout le temps ?) être dans l'exagération la plus extravagante.

Et puis il y a aussi ce fait étrange : ce que Iago semble parfois détester le plus, c'est justement de détester. Cela apparaît parfois, souvent, suivant l'attention que l'on y porte, comme le tourment profond de son être.
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Iago delgi Abizzi - Gentilhomme - Ca Grazziano
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