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 D1: Bêtises en trois temps

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Matteo Salvanti
Homme de Main - Ca'Grazziano
Matteo Salvanti


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Statut : Assassiné le 5 février 1744 en soirée au Jardin du Castello.
Date d'inscription : 02/05/2005

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MessageSujet: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleMer 6 Juil - 0:35

Comme je crée des défis, je devrais y répondre moi-même ;p. Donc, ces « bêtises en trois temps », comme l'indique leur titre, seront au nombre de trois, dont la première que je vous présente aujourd'hui.

Bêtises en trois temps
Allegro – La première cuite du Duc de Naples

Chaque jour, Matteo était un personnage différent. Ce pouvait être n’importe qui, noble seigneur comme misérable roturier, cela lui importait peu, la seule condition était son divertissement. Hier, il était le Roi d’Angleterre. Demain, il ne savait pas encore. Le Pape peut-être? Demain était encore très loin. Il avait toute la nuit pour y réfléchir.

Ses jeux ne duraient jamais plus qu’un jour. Au bout de ce laps de temps, ils devenaient ennuyeux et Matteo passait à un nouveau personnage. Jamais encore il n’avait été à court d’inspiration. Mais comment manquer d’imagination? Il n’avait qu’à regarder le monde alentours pour que de nouvelles idées lui viennent à l’esprit. La femme du boulanger et son rire suraiguë, le page du Prince en visite à Naples qui bégayait au moindre mot, le Prince lui-même avec ses habits somptueux…

Aujourd’hui, il n’était plus un petit garçon, il était le Duc de Naples et comme le Duc de Naples, il festoyait. Ainsi, Matteo avait attendu qu’une petite bonne se rende dans les caves à vin de Père pour s’y glisser à son tour. Il aurait alors l’occasion de goûter à ce breuvage dont les adultes semblaient tant raffoler. Après tout, il ne pouvait pas être le vrai Duc de Naples s’il ne buvait pas. C’était tout à fait logique.

Dès que la domestique eut quitté la pièce, Matteo sortit de sa cachette. Il tira la lanterne qu’il avait chapardé aux cuisines hors de son manteau puis, entreprit la visite du cellier. D’immenses tonneaux étaient alignés l’un à la suite de l’autre contre un mur. Il aurait été plus malin de se servir à partir de ces barils, comme on n’aurait pu remarquer la disparition d’un peu de vin dans ces immenses contenants, mais à bien y penser, est-ce que le Duc de Naples buvait à même une vulgaire barrique? Bien sûr que non. Et puis, de toute façon, le Duc de Naples faisait comme chez lui partout où il allait. Il n’avait donc que faire d’être pris sur le fait.

Poursuivant son exploration, le petit Duc de Naples finit par tomber sur toutes les bouteilles de vin de son géniteur. Il fit mine d’examiner les étiquettes, à la lumière de la lanterne et finit par jeter sur son dévolu sur un vin au nom qui lui fit bonne impression. Matteo trima dur pour retirer le bouchon, mais il y parvint finalement au bout de plusieurs minutes d’effort intense. Il réalisa alors qu’il n’avait pas emporté de coupe. Le Duc de Naples ne buvait certainement pas au goulot. C’était pour les marins sans éducation. Mais, d’un autre côté, le Duc de Naples faisait ce qui lui plaisait et s’il avait envie de boire au goulot, il le ferait.

La bouteille de verre foncé paraissait très grande entre ses mains menues. Matteo l’observa pendant quelques instants, avant de se risquer à s’humecter les lèvres. Cela ne goûtait rien. Peut-être qu’avec un peu plus… Rejetant sa tête vers l’arrière, il pencha la bouteille de manière à ce que le vin coule entre ses lèvres. Sitôt le liquide entré dans sa bouche, Matteo s’étouffa. Pas trop à la fois non plus, semblerait-il. Ayant maintenant appris de ses erreurs, l’apprenti gentilhomme prit une petite gorgée prudente. C’était… étrange. Le goût sur son palais était différent de ce à quoi il s’attendait, mais pas mauvais du tout. Il gloussa de rire et décida d’en reprendre. Ah, non, décidément, ce n’était vraiment pas mauvais. Il voulait encore sentir la chaleur de l’alcool descendre dans son gosier pour ensuite se répandre dans tout son corps. Levant sa bouteille à des hôtes imaginaires avec un grand sourire, Matteo prit une nouveau goulée. Son corps fluet fut agité d’un hoquet. Oh, comme c’était drôle. Et bien bon. Le Duc de Naples en redemandait encore.

Une fois la bouteille presque vide, le garçon commença à se sentir étrangement étourdi et somnolent. Il tenta de se relever, mais impossible de tenir sur ses deux jambes. Il retomba lourdement sur son postérieur. Matteo secoua légèrement la tête, ce qui ne fit qu’aggraver son drôle d’état. Mais pourquoi partir, après tout? Il se sentait bien, très bien même. Un sourire idiot flottant sur ses lèvres, il chercha à tâtons son manteau qu’il avait laissé non loin de là. Une fois qu’il l’eut en main, il s’y recroquevilla confortablement, sa bouteille serrée contre le cœur. Le silence de la cave ne fut bientôt troublé que par ses ronflements.



« MADRE DI DIO! Matteo Salvanti! Petit chenapan! Sors d’ici immédiatement, vilain garnement, que je te donne la correction que tu mérites! »

L’interpellé ouvrit péniblement les yeux, mais les referma aussitôt. Il avait l’impression qu’on lui martelait le crâne à coup de massue. Et en plus, on lui criait à la tête. Il se replia sur lui-même, couvrant sa tête de son manteau… qui lui fut cruellement arraché dans la seconde qui suivait. Matteo geignit doucement quand on le mit debout de force. Il jeta un dernier regard à sa bouteille, gisant contre le sol dallé, avant de se laisser entraîner à l’étage. Si on lui avait dit que c’était ainsi que le Duc de Naples se réveillait, après chacune de ses fêtes… Un sourire lui vint aux lèvres quand il pensa au doux nectar qu’avait été le vin dans sa bouche. La nausée qui étreignait son cœur valait amplement sa première expérience dionysiaque.

Tout en emmenant son vaurien de fils jusqu’à sa chambre pour l’y enfermer à double tour, le signor Salvanti réfléchissait au moyen d’acheter les domestiques afin qu’ils n’ébruitent pas trop cette histoire. Que dirait-on de la familia si on apprenait que le benjamin Salvanti était ivrogne à l’âge de six ans?
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Cilio de
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleMer 6 Juil - 15:12

Six ans!! Lol! Quel sale gosse vraiment ce Salvanti ^__^ Mais c'est pour ça qu'on l'adore 41 En tout cas super histoire, on attend les deux autres bêtises mwahaha ^^
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Matteo Salvanti
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleMer 6 Juil - 17:42

Héhé, merci Mabouh! Matteo est le genre de gosse qu'aucune baby-sitter ne voudrait ^^'. J'ai déjà des idées pour la prochaine, mais il faudra attendre un peu...

À quand le dessin de Lio Wink?
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Matteo Salvanti
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Matteo Salvanti


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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleSam 9 Juil - 21:39

Dans la première bêtise, j'ai montré un Matteo soûlon. Dans la deuxième, je vous en présente un pervers et menteur. C'est pas beau, ça?

Bêtises en trois temps
Vivace ou la signora de Silva et son jupon


Le but du jeu était simple : s’infiltrer dans la chambre de la signora de Silva et rapporter un morceau de son jupon, pour preuve.

La façon de s’y prendre l’était beaucoup moins.

Primo parce que la signora de Silva était toujours entourée d’une horde de femmes de chambre. Deusio parce que la chambre de la signora se trouvait au dernier étage de la maison, soit dans sa partie la plus difficile d’accès, comme c’était aussi le palier du paternel. Tertio parce que, pour ramener le jupon pour trophée, il y avait fort à parier qu’il faudrait le prendre à même la signora.

Mais rien n’arrêtait Matteo Salvanti. Surtout pas la perspective de voir la superbe signora de Silva dans le plus simple appareil. C’était même cette vision qui le motivait, plus encore que le prestige qui retomberait sur lui en réussissant ce défi, qui lui avait été lancé par ses cousins.

Il n’y avait aucun moyen de s’introduire dans les appartements de la dame en passant par le couloir, mais sa chambre était munie d’un balcon, qui pourrait lui être utile. Matteo allait pouvoir mettre en pratique le temps qu’il avait passé avec les saltimbanques et acrobates de passage en ville. Crochetant la serrure de la chambre de ses parents, jouxtant à celle de l’invitée d’honneur, le garçon se rendit à leur propre balcon. Il posa la planche de bois qu’il avait emportée contre la balustrade de manière à ce qu’elle atteigne celle de la chambre de la signora de Silva. Il obtint ainsi un pont qui le menait tout droit à destination. Il devait en convenir, son échafaudage était plutôt précaire et s’il tombait, il risquait fort de ne pas se relever, mais Matteo avait confiance en ses habiletés.

Matteo avança à pas prudents sur sa passerelle. Bien qu’il n’eut pas le vertige, il dut s’arrêter de temps à autre pour calmer son cœur qui s’emballait. Bien que le trajet fut à peine de quelques mètres, il lui parut absolument interminable. Il arriva heureusement sans encombres sur le balcon de la dame et dut alors s’armer de toute la patience qu’il posséda. La soirée allait bientôt commencer et la dame se préparait pour le dîner. Matteo prit plaisir à la regarder poudrer son nez ou coiffer sa chevelure brune. Finalement, elle termina ses préparatifs et quitta la pièce.

Le garçon ne perdit pas une minute. Ouvrant la porte-fenêtre de verre, il entra dans la chambre et se dépêcha à se cacher sous le lit de la signora de Silva. S’il voulait à la fois le jupon et la dame en jupon, il devrait faire preuve d’encore plus de patience. La faim lui tiraillait l’estomac de même qu’il commençait à sentir des fourmis dans ses membres immobiles, mais Matteo ne renonçait pas. Au bout de plusieurs heures d’attente, la jeune femme revint, accompagnée d’une horde de domestiques, qui devraient se livrer au rituel du coucher. Les souliers des femmes de chambre défilaient devant les yeux impatients du blondinet. Finalement, la signora de Silva renvoya son cortège de servants, comme elle souhaitait se mettre au lit.

C’est le moment que choisit une horrible bestiole poilue du nom d’araignée pour se pointer sous le nez de Matteo. Celui-ci ne put s’empêcher de battre en retraite pour éviter le répugnant insecte. L’arachnide le poursuivit et le garçon dut se résoudre à l’écraser du plat de sa main. Il grimaça de dégoût et essuya par la suite sa menotte souillée contre le sol. Absorbé qu’il était par sa chasse à l’araignée, Matteo en avait complètement oublié la signora de Silva. Il fut soudainement inquiet. Avait-elle surpris son remue-ménage? Si son opération entière devait être sabotée par cette hideuse petite bête… Le silence qui régnait dans la chambre ne faisait que redoubler ses appréhensions. Disparues les petits pieds de la dame. Mais où était-elle donc passée?

Matteo avança à plat ventre contre le parquet de bois. Arrivé au bord du lit, il retint sa respiration et risqua de jeter un coup d’œil dans l’appartement vide. On se saisit alors de sa tignasse blonde. Il fut mis sur pieds pour se retrouver nez-à-nez avec l’ingénieuse signora qui avait voulu surprendre son visiteur inattendu en se plaçant sur son lit, prête à le prendre sur le fait.

Les jeux n’étaient pas encore faits et il fallait être fou pour croire que Matteo baisserait les bras aussi vite. En effet, se trouvait devant lui la signora de Silva en jupon, soit le pourquoi il était là. Son effet de surprise était gâché, mais il avait encore beaucoup d’autres cartes dans son jeu, dont son meilleur atout : son charme.

‘’ Eh bien, monsieur Salvanti, j’attends des explications, ‘’ fit la signora, tapant du pied d’un air impatient.

C’était le moment ou jamais. Exécutant une courbette polie, Matteo dit d’une voix qui paraissait sincère :

‘’ Madame, je vous présente tous mes hommages. Je suis conscient que mes intentions puissent paraître des moins honnêtes, de par le moyen dont j’ai usé pour parvenir jusqu’à vous. Mais sachez que ma nature timide - que le Diable l’emporte - m’empêchait de vous adresser la parole. ‘’

Le garçon baissa les yeux d’un air qu’on aurait dit pudique, mais qui avait en fait pour but de cacher l’hypocrisie de ses mots. Il poursuivit d’une voix contrite :

‘’ Il est vrai que je n’aurais dû me glisser ainsi dans votre chambre pour se faire, mais je vous assure que si j’avais su que je vous y trouverais ainsi vêtue – ou devrais-je dire, dévêtue – jamais je n’aurais osé faire preuve d’une telle impudence! Je vous prie de pardonner cet écart de conduite de la part de votre humble admirateur qui, en fin de compte, n’a voulu que satisfaire son cœur transi d’amour pour vous. ‘’

S’inclinant bien bas devant la signora de Silva, qui semblait charmée par ses paroles, Matteo tira sa petite dague qu’il avait jusque là tenue cachée dans son manteau. Il prit délicatement la main de la jeune femme dans la sienne et la couvrit de baisers, ce qui suscita une fort belle teinte de rouge sur les joues de la sus dite noble dame. Puis, s’inclinant encore plus bas, il recueillit entre ses doigts un pan du jupon qu’il embrassa avec un révérence quasi-religieuse.

‘’ Allons, allons, mon jeune amie… vous en faites trop! Ne voyez vous donc pas que vous êtes d’ores et déjà pardonné ? ‘’ s’écria la signora de Silva avec ravissement.

Matteo releva la tête et lui sourit de toutes ses dents… avant de couper prestement un bout du jupon de la signora. Bondissant vers l’arrière, le garçon l’agita sous son nez avec un grand sourire.

‘’ Ah, madame, vous êtes trop bonne. Permettez-moi de garder ce morceau de votre jupon en guise de souvenir de notre amour impérissable. Mais veillez à ne pas trop ébruiter cette affaire, car quels ragots courraient sur votre compte, si on trouvait en ma possession un morceau du linge que vous portez sous vous si jolis atours. Voilà qui n’enchanterait guère votre mari tout neuf, qui, à ce qu’on m’a dit, accepterait mal le fait que sa jeune épouse prenne pour amant un jouvenceau avec le quart de son âge! ‘’

Sur ce, Matteo lui fit un salut moqueur et partit rejoindre ses cousins pour leur exhiber sa capture.
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Tannucci
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleDim 10 Juil - 19:48

Matteo....Matteo... Quel adorable frippon, coquin insaisissable...J'adore ^__^

Toutes tes histoires sont un régal à la lecture, c'est une merveille, franchement à quand la suite ? Je ne puis rien ajouter d'autre
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Matteo Salvanti
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Matteo Salvanti


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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleDim 10 Juil - 20:29

Merci Lylie ^^, tu es trop gentille.

La seule chose qui m'embête c'est que c'est principalement moi qui répond à mon propre défi ^^'. Tu voudrais pas écrire quelque chose sur l'enfance de Tannu.... une fois après avoir répondu au Caffé, bien sûr :d.
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Tannucci
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleLun 11 Juil - 1:08

Je suis trop en retaaaaaaaaaaard !!!
je m'y essaierais je te le promets, mais j'ai quelques trucs à régler avant toujours dans l'écriture d'ailleurs mais promis je m'y mettrais et je ne vais pas tarder à répondre au Caffé.
Et puis....nous avons tout notre temps...c'est la pause...

*flemmarde de première classe qui ne fait rien de ses journées et ose prétendre être occupée*

Mais c'est vrai !! Je suis totalement en retard de partout, dans mes essais littéraires et....partout !! Mais je promets de ne pas vous faire languir ^__^
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Cilio de
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps PerleJeu 1 Sep - 15:19

C'est pas l'envie qui me manque de répondre à ton défi... C'est l'inspi!!

Mais hier soir j'ai été prise d'une crise de dessineïte aiguë et j'ai fait un ptit dessin de Cilio enfant... Alors voilà, pour me faire pardonner de n'avoir rien écrit ni dessiné sur ce sujet :s

Jsais pas trop ce qu'il fait, la manche peut-être? A moins qu'il ne cache quelque chose derrière son dos...? A la guise de votre imagination :p

D1: Bêtises en trois temps Cilioenfant1mo

Désolée pour la mauvais qualité du scann :/ Jvais essayer de trouver le temps pour repasser le dessin à l'encre...
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MessageSujet: Re: D1: Bêtises en trois temps   D1: Bêtises en trois temps Perle

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