VENISE
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 Les Fauteuils Coté Droit

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AuteurMessage
Dante Lo
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleLun 15 Mai - 17:04

Romana semblait avoir remarqué la présence de la courtisane… Et l’absence de la Princesse. La dame d’honneur devait être préoccupée mais le cachait fort bien.

Dante cessa d’observer la jeune femme pour s’amuser de l’impertinence survoltée du jeune Salvanti et surtout de l’air désolé de ce décidément très aimable Barrozi.


« Il fait chaud ici, n'est-ce pas ? Voudriez-vous prendre un peu d'air frais ? » avait proposé le médecin. L’inconstance chronique qu’il venait de diagnostiquer était-elle contagieuse ?

L’astrologue s’interrogea un instant. Cette offre s’adressait-elle uniquement à Romana ou devait-il également se sentir concerné ? En vérité, peu importait, il avait lui aussi besoin de respirer.

« J’accepte volontiers mon très cher ami. »

Lonza se leva et offrit son bras à la jeune femme.

« Nous ferez-vous l’honneur ? »
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Romana L
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleDim 21 Mai - 21:28

« Madame, je vous prie d'excuser Monsieur Salvanti. Il souffre d'une inconstance chronique... »

La jeune femme ne prit pas la mouche, se contentant de hausser les épaules en souriant. La tentative de trait d'humour de Muzio la fit rire. Plus pour sa maladresse que pour sa drôlerie, mais de telle façon qu'on aurait pu croire le contraire. Elle était décidément très forte au jeu des apparences.

"C'est vous le médecin, monsieur Barozzi... Mais je crois plutôt qu'il a eu une apparition..."

Romana n'était pas la seule à avoir remarqué la jeune soliste. Et le fait était cette jeune beauté vers laquelle se précipitait Salvanti avait tout d'un ange blond...

Son regard se reporta sur le médecin, assez penaud. Le comportement de Salvanti qu'il avait présenté le mettait mal à l'aise. Se sentir responsable du comportement des autres : n'était-ce pas étrange et pourtant si courant ? C'était d'ailleurs son lot à elle. Mais où était donc passée Bianca ?!

La Dame d'Honneur se leva et accepta le bras de Dante. Peut-être croiseraient-ils la princesse dans la foule.


"Avec plaisir, on étouffe ici."

[La Terrasse]


Dernière édition par le Sam 1 Juil - 16:23, édité 1 fois
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Muzio Barrozi
Médecin
Muzio Barrozi


Nombre de messages : 726
Date d'inscription : 14/05/2005

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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleDim 21 Mai - 22:35

Le "très cher ami" de Dante suivi de son bras offert à Romana passèrent mal. Ou plutôt, le médecin s'en trouva très légèrement refroidi. Cela tombait bien, avec cette chaleur... Muzio se pinça mentalement. Quoi, il n'allait tout de même pas commencer à son âge la susceptibilité et l'humour ? Il grimaça un sourire, et se leva à son tour.

Du bras, il invita le couple à passer devant lui, et le suivit... tant bien que mal. Ce n'était pas une mince affaire que de progresser dans cette salle. Il s'agissait en premier lieu d'éviter de se retrouver coincé entre une madone et un obèse... Bon, il évita de justesse l'étau, et perdit Romana et Dante de vue. Qu'importait, l'air frais le guidait.


[Près des Fenêtres donnant sur la Terrasse]
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Eva Call
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleLun 22 Mai - 20:41

[L'embarcadère]

Foule. Bruit. Rumeurs. Hypocrisie. Sourires mielleux, rires faux, regards en-dessous, personnalités indescriptibles.
Le taux de mensonges proférés à la minute dans cette salle devait sans aucun doute possible battre tous les records déjà établis. Ici, un groupe de femmes frivoles le plus loin possible de leurs maris respectifs, là, les maris en questions le plus près possible de la Courtisane.
Et tous étaient, bien sûr, de respectables vieillards appartenant à la toute aussi respectable noblesse vénitienne. Tsss...
Mais l'Excuse d'abord. Ensuite, Eva aurait tout loisir de critiquer la société présente.
Tentant de repérer son maître parmis les groupes, ses pas la menèrent près des fauteuils, à droite de l'estrade d'où s'élevait une voix mélodieuse. Mélodieuse n'était même pas le mot. Emouvante, vibrante, magnifique... La jeune fille resta un instant immobile, saisie par la beauté du son. C'était bien la chose la plus belle et la plus pure qu'elle ait connu depuis longtemps.
Toute à son recueillement, une voix connue la fit sursauter. Lonza !
Et il allait quitter la salle au bras de... Et bien, d'une femme. Etait-ce si étonnant ?! Brandissant la missive à bout de bras, la servante se fraya un chemin à travers les perruques et les robes. Quel encombrement ! Avec une mauvaise foi flagrante, elle pesta contre les toilettes envahissantes de ces dames.
Quand elle réussit à atteindre - enfin ! - l'endroit où s'était trouvé son maître quelques secondes auparavant, il l'avait déjà quitté.
Elle était une jeune fille, certes une servante, mais elle se devait de rester polie. Elle était en bonne compagnie, tout de même !


*N'exagérons rien.*

Elle rattrapa donc Dante Lonza et la jeune femme qui l'accompagnait. Ouf. Ils allaient sortir.

"Maître... ? Pardonnez-moi de vous déranger..." s'excusa-t-elle en esquissant une révérence. "Madame..."

Elle marqua une pause et reprit sans attendre :

"C'est qu'on m'a chargée d'une missive extrèmement importante."

Elle passa sous silence l'aspect quelque peu débraillé du petit messager et baissa la tête, attendant la réponse de l'Astrologue. Plus vite elle en aurait fini, plus vite elle pourrait s'amuser.
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Lea Cadr
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleMer 24 Mai - 18:42

[Office]

Lea se sentait nauséeuse. Cette avalanche de parfums, qui masquait les autres odeurs, l'avait submergée, telle la vague la plus meurtrière, ce vacarme continu de conversations inutiles, ces étoffes voyantes et ridicules qu'elle détestait...Lea ne rêvait que d'une chose : sortir d'ici, et le plus vite possible. Malheureusement, elle se devait de rester là, même si son plus cher désir aurait été de tout laisser en plan et de partir. Elle était entrée dans la pièce en priant pour qu'on ne la remarque pas, mais en vain. De nombreuses personnes avait tourné la tête sur son passage, afin de deviner qui se cachait sous cette toilette somptueuse. Lea marchait les yeux au sol, dans le but d'éviter le regard des aristocrates de Venise. Elle se surprit à penser à ce que Graziella, sa maîtresse, ferait dans sa situation : à coup sûr, elle ne serait absolument pas gênée par ces regards, au contraire !Elle et sa domestique étaient complètement différentes. Le jour et la nuit. Pourtant Lea ressentit soudain une bouffée d'affection -ce qui lui arrivait rarement, du moins se plaisait-elle à le laisser entendre- pour sa chère Graziella, qui voulait lui faire plaisir en l'amenant à la soirée. Et finalement, Lea commençait à s'acclimater.

Elle levait parfois les yeux, et son cerveau organisé enregistrait les moindres détails de la pièce. Ici, un homme discutant avec deux femmes d'un certain âge, qui ouvraient de grands yeux effarouchés à chaque parole prononcée par le gentilhomme. Il lui sembla même avoir aperçu sa maîtresse, qui se faufilait sur la Terrasse. Dans un coin, un jeune serviteur essayait tant bien que mal de se frayer un passage entre les fourrures et les robes imposantes : il portait un plateau contenant des liqueurs.

Amusée par ses gesticulations désordonnées pour tenter de conserver un certain équilibre, Lea s'arrêta et l'observa, s'autorisant même un sourire fin, le premier de la soirée. Le garçon parvint enfin à se frayer un passage, et s'avança vers elle pour lui proposer une liqueur. Se surprenant elle-même, Lea accepta et remercia le serviteur qui partit vers un autre groupe.

Voilà qu'elle se plaisait à jouer à la princesse, maintenant ! Ce n'était certainement pas dans ses habitudes. Elle ne devait pas oublier qu'elle était une simple servante, et que n'importe qui pourrait avoir besoin de ses services. Enfin, Gabriella lui avait ordonné de surveiller pour que tout se passe bien, et c'était ce qu'elle allait faire...

...Dès que la musique se serait tue. Cette mélodie mélancolique, depuis quelques minutes, la transperçait de part en part, tant cela ravivait des souvenirs pour Lea. Accompagnée par une superbe voix...Mais ce n'était pas la voix qui l'intéressait. La musique la paralysait, et la jeune servante devait résister de toutes ses forces pour ne pas tomber sur le sol. Elle chercha un siège mais n'en trouva pas. Elle allait abandonner la lutte contre la force de la mélodie, quand celle-ci s'arrêta. Lea retrouva immédiatement ses couleurs. Troublée par l'influence que la musique avait sur elle, la servante s'éloigna de quelques pas.

Elle ne regardait pas devant elle et buta contre une jeune fille à peine plus âgée qu'elle, qui parlait avec un gentilhomme, celui-ci tenant une femme par le bras. Elle s'excusa :


"Pardonnez ma maladresse, mademoiselle."

Pourtant, même si Lea s'était excusée, elle ne parvenait pas à partir. Elle regarda la jeune fille et étonnée, se rendit compte qu'elle ne l'avait jamais vue. Une inconnue dans toute cette foule ! La jeune personne était la seule qu'elle ne connaissait pas, même de vue. Se rendant soudain compte que l'observer ainsi était contraire aux usages, Lea se mordit la lèvre et s'éloigna légèrement, se disant qu'elle aurait tout le temps pour lui parler lorsqu'elle serait disponible.
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Eva Call
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleDim 4 Juin - 21:36

Eva se retourna, suprise de la voix si peu sûre d'elle qui s'adressait à elle. Il existait donc encore des gens non confiants en eux-même, dans ce monde de dentelles ?!
L'inconnue était vêtue d'une robe digne d'une grande dame de Venise. A moins qu'elle ne soit, tout comme elle, qu'une usurpatrice ? Une simple servante, espérant passer une soirée agréable ? En tout cas, Lea semblait fragile. Fragile comme quelqu'un qui n'est pas dans son élément.


"Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas."

Comme sa timide interlocutrice restait immobile, Eva lui sourit. Ce besoin de réalité se faisait à nouveau ressentir en elle. Et cette inconnue lui paraissait être la personne la plus vraie, la plus sincère de l'assistance.

*Nous pourrions devenir amies...* songea-t-elle avant de réaliser le souhait qu'elle venait de formuler silencieusement.

Amies ! Mais où avait-elle la tête ? Elle ne devait pas avoir d'amis ! Aimer, avoir de l'affection pour quelqu'un, c'était se montrer faible, et reconnaître ses faiblesses. En aucun cas elle ne devait se laisser berner. C'était elle, Eva, la servante de l'Astrologue, qui devait se servir de ceux qui étaient assez sots pour lui témoigner un peu de sympathie. Elle ne se donnait pas le droit d'éprouver ne serait-ce qu'une once d'amitié.
Mais son coeur criait famine. Carance d'affection, de réel, de simple, d'amitié sans arrière-pensée. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas connu ça !
Furieuse contre elle-même et aussi, à tout hasard, contre l'inconnue, elle sourit une dernière fois, plus froidement, et se détourna pour entendre la réponse de son maître.
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Lea Cadr
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleLun 7 Aoû - 15:25

Lea n'en pouvait plus d'attendre. Son interlocutrice, qui lui avait d'ailleurs parlé assez froidement, l'ignorait à présent superbement. Au lieu de partir, la jeune servante était restée debout, ne cherchant pas à s'asseoir malgré le malaise qu'elle avait ressenti il y a quelques minutes, malaise qui était dû - du moins le pensait-elle - à la musique jouée ce soir-là.

Sans s'en apercevoir, Lea était restée sans bouger durant plusiseurs minutes, oubliant même pour quelle raison elle était venue dans la salle. Ces moments d'oublis étaient de plus en plus fréquents mais Lea ne s'en formalisait pas.

Pourtant, les regards se tournaient à nouveau vers elle, du fait de sa robe beaucoup trop voyante et de son attitude étrange. En effet, nul dans cette pièce n'était seul comme l'était Lea, ni aussi immobile qu'elle. Se rendant compte qu'elle était le centre de plusieurs sujets de conversation et que des regards convergeaient vers elle, la jeune fille chercha une occupation quelconque, afin que les personnes présentes détournent les yeux.

Mais elle n'eut pas besoin de se donner cette peine, car une soudaine agitation emplit soudain la salle. Lea aperçut du coin de l'oeil le Prince qui quittait la salle, son épouse dans les bras, sans qu'elle sache pourquoi. Enfin, cela devenait intéressant. Lea se doutait qu'il se passerait un évènement avant la fin de la soirée.

Ruser, entourlouper, séduire, espionner, Lea était semblable aux autres. Ces "autres" qu'elle détestait profondément, et pourtant elle les imitait. Finalement, elle aussi, c'était la haine qui la guidait.


*Pitoyable* pensait-elle avec un sourire.

Ce monde-là lui plaisait. Puisque la soirée semblait terminée, mieux valait quitter cette pièce au plus vite. D'autant qu'elle craignait que certains n'en viennent à se demander qui elle était, et elle ne se voyait pas répondre qu'elle était une simple servante. Elle préférait conserver l'image que l'on avait d'elle, c'est-à-dire une aristocrate quelconque et déchue qui était venue à la soirée afin d'obtenir de l'argent. Nul ne se douterait de ce qu'elle était en vérité.

Il fallait maintenant qu'elle retrouve la Courtisane. Laquelle avait dû faire bouger les choses durant la soirée, Lea en était persuadée. Avec un peu de chance, Graziella lui raconterait tout, ainsi la jeune fille apprendrait sûrement des histoires intéressantes.

Elle se dirigea vers un serveur qu'elle apostropha sans ménagement : après tout, elle pouvait se comporter comme une dame, juste pendant cette soirée. Le sourire aux lèvres et la main posée sur l'épaule du malheureux garçon, Lea lui demanda si il avait vu la Courtisane.


"Aux Communs, mademoiselle",balbutia le serveur, "c'est là où je l'ai vu la dernière fois."

Lea le remercia avec un sourire charmeur, puis le garçon se sauva sans demander son reste. La jeune servante, en le voyant détaler, songea avec amusement, qu'elle commençait à se comporter comme sa maîtresse. Et cela lui plaisait.

Laissant la salle et ses occupants, Lea partit à la recherche de la Courtisane.


[Les Communs]
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Eva Call
Invité




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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 PerleDim 15 Oct - 14:41

Suffocation, douleur, abandon. Suffocation, douleur, abandon. Toujours la même chose. Toujours les mêmes mensonges. Même à soi, d'ailleurs. Surtout à soi.
Si Eva se mentait, c'était parce qu'elle prétendait qu'elle valait mieux que tous ces autres en face d'elle. Mais elle savait parfaitement qu'elle ne valait pas mieux qu'eux. Pourquoi résister ? Dans cette Venise aux eaux troubles, elle n'était pas différente, pas plus que cette jeune femme qui venait de la quitter. Elles étaient toutes pareilles, aimant les belles toilettes et les salons où l'on s'épiait sous le masque, toujours le même lui aussi, d'un sourire indifférent.
Quelle ironie.
Le décor si sublime tournait au grotesque, mais il fallait continuer de jouer, toujours continuer à jouer.

Ayant remis la missive à son maître et salué, la jeune fille opéra un demi-tour plus mort que vif sur elle-même. L'inconnue avait bien sûr disparu de son champ de vision, l'abandonnant à son sort enviable, ou pas. Tant pis ; elle l'avait cherché après tout.
Soudain, la rumeurs s'était atténuée, comme attentive à un évènement inhabituel. En effet, un Prince était sorti précipitemment de la salle de bal, soutenant son épouse défaillante. Les conversations reprirent aussitôt, tous trouvant là un superbe sujet de conversation. La noble Dame s'était trouvée mal ! Un poison glissé par quelque inadvertance dans son verre, un malaise dû à la foule, ou autre chose ?! Peu importait pour Eva.
Sauf qu'il fallait qu'elle sorte d'ici.
Tant pis pour cette idiote réception, après tout.

A présent, sortir. Opération qui allait s'avérer fort délicate. La jeune fille réussit pourtant à se frayer un chemin vers la sortie et s'échappa, libérée de toute cette agitation.


[Maison du Conseiller-Astrologue]
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MessageSujet: Re: Les Fauteuils Coté Droit   Les Fauteuils Coté Droit - Page 2 Perle

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