VENISE
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 Près de la Cheminée

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Pourpre
Du Bout des Doigts
Pourpre


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MessageSujet: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleJeu 15 Sep - 22:42

..
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Angelica
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleSam 1 Avr - 12:55

[l'embarcadère]

Des petits groupes s'étaient formés dans la pièce. Non qu'elle ait décidé de n'adresser la parole à aucun des nobles vénitiens, mais tous semblaient si absorbés dans leur discussion respective, qu'elle ne voulut pas paraître grossière en imposant sa présence, coupant les conversations en court. Il lui faudrait certainement attendre quelque peu pour faire connaissance avec d'autres invités.
Inconsciemment attirée par les flammèches rougeoyante de la cheminée, elle se retrouva rapidement dos à la pièce, envoutée par la danse du feu. Enveloppée par la confortable chaleur, les sens engourdis , elle laissait ses pensées vagabonder.
Parfois, elle se retournait pour observer la pièce plus en détail et ses occupants. Rien de bien original.
Elle fut un instant tentée de s'en aller discrètement, après tout elle n'était pas réellement attendue, et elle doutait que quicqonque remarque son départ. Cependant, elle n'en fit rien. Il ne lui couterait rien de rester plutôt que de retourner au palais Grazziano, sans avoir rencontré le moindre vénitien.
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Iago degli Albizzi
Gentilhomme - Ca'Grazziano
Iago degli Albizzi


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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleSam 1 Avr - 13:58

[L'embarcadère]

Iago, arrivé sur le seuil de la salle, prit un instant pour regarder l'ensemble du tableau qu'il avait devant les yeux.
Et dire que quelques heures auparavant, il était tranquillement installé, allongé sur le sol, à côté d'Elio, discutant avec agrément et plaisir... Maintenant Elio était séparé de lui par un flot immonde de ruban et de poudre.

Décidément, il avait terriblement raison de penser que les hommes étaient ce qui gâchait tout sur terre. Marée infecte de mottes de terre peinturlurées outrageusement, comme pour ressembler plus aux ridicules arbres qui tentaient de se faire passer pour un ornement.
Le peu de calme que Iago avait retrouvé dans le trajet en gondole venait de s'envoler brusquement et l'écœurement rageur avait repris ses droits dans son esprit.

Avec la même grimace que peut faire celui qui est obligé de plonger dans un marais répugnant parce que le pont est rompu, Iago plongea dans la foule.

Il avançait en ligne droite, directement vers la cheminée, pour la bonne raison que c'était toujours là qu'il n'y avait personne... Même par un temps froid, la répugnante chaleur humaine suffisait à échauffer corps et esprits. Très peu supportait l'excessive température du foyer. Iago lui, était indifférent, au froid comme au chaud, et se dirigeait avec détermination vers ce point de solitude et de tranquillité au milieu des immondices humains.
Dans tout malheur, il y a une part de bonheur. Son dégoût devait être plus que visible sur son visage, car les gens s'écartaient légèrement sur son passage, comme pour éviter d'être confronté à cet être qui ne semblait pas leur vouloir du bien.

Malheureusement, arrivé à la cheminée, il constata qu'il y avait déjà quelqu'un... Une femme en plus.
Iago fronça les sourcils et la dévisagea un instant. Yeux francs, bouche neutre, toilette simple mais trop soignée. Encore une de ces femmes qui prétendaient à l'honnêteté mais qui ne savait pas s'affranchire de la superficialité médiocre inhérente à leur sexe...
Pourtant il y avait là quelque chose d'un peu plus mélancolique, d'un peu plus embarrassé, qui lui fit penser à Ugo. Elle lui plairait sans doute...
Soudain, Iago se rappela pourquoi ce visage lui semblait presque un peu familier. Il l'avait déjà vu, avec Ugo, quelque part, un jour. Où, quand et comment, ça, momentanément, il l'avait complètement oublié...

Il cessa subitement son inspection silencieuse pour laisser son visage se fendre en un immense sourire ironique qu'il accompagna d'une révérence outrée et clairement parodique, balayant le sol de la plume de son chapeau.


"Madame..."

Puis il se laissa tomber dans le fauteuil juste derrière lui, le rapprochant seulement de la cheminée.
Son regard tomba alors sur son chapeau, et constata que ce n'était pas le sien. Un bref instant, il le contempla, perplexe, se demandant comment diable il avait réussi à prendre un chapeau inconnu.
Puis il haussa les épaules et le jeta dans le feu.
Il était affreux.
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Angelica
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleSam 1 Avr - 19:22

Angelica fut tirée de ses pensés par l’arrivée d’un jeune homme, qu’elle avait aperçu sur le seuil du Palais. Son regard dur se posa sur lui.Un cynisme inhabituel se dégageait de ce personnage, qui d’un coup d’œil semblait juger jusqu’au plus profond de l’être. Il y avait une sorte d’éclat méprisant dans ses yeux, une lueur ironique qui semblait briller constamment. Plutôt que de l’énerver, cela l’attristait. Si jeune, il semblait déjà avoir un dégoût malsain pour ses congénères, et celui lui rappelait combien elle-même ne parvenait à trouver le juste équilibre entre une lucidité, qualité empoisonnée, sur le genre humain et la tolérance, l’ouverture, l’espoir. Il devait être si triste, si seul, contre ces autres qu’il semblait détester.
Ou peut-être n’était-il pas comme cela continuellement ? Peut-être était-ce une impression trompeuse? Sans savoir pourquoi, elle n’arrivait pas à s’en convaincre ; et puis elle se rappela. Elle l’avait déjà croisé, quelques années plus tôt. Pour se le rappeler, il devait l’avoir marqué.

Il fit une révérence moqueuse, caricaturale, sans qu’elle n’en saisisse réellement le message. Cherchait-il sérieusement à la rendre mal à l’aise ? Ou bien se moquait-il des convenances poudrées de Venise ?

Elle lui jeta un regard impassible, et répondit de sa voix froide, sans agressivité.

« Monsieur… »

Un léger silence s’installa. Elle était consciente que probablement l’un, et l’autre attendait que leur interlocuteur se présente en premier.
« Angelica Visconti. A qui ai-je l’honneur ? »

Elle regarda le chapeau se consummer lentement dans les flammes. Des bouts s'envolaient lentement dans le conduit. Il lui semblait que de ce seul geste; il avait jugé et condamné la médiocrité, la superficialité de leur monde, qu'elle regardait partir en fumée
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Iago degli Albizzi
Gentilhomme - Ca'Grazziano
Iago degli Albizzi


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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleDim 2 Avr - 1:24

Iago regardait le chapeau noircir, se recroqueviller sur lui-même, gémir même (Iago s'était approché en entendant ce petit bruit, comme pour s'assurer que c'était bien le chapeau qui émettait ce son bizarre. Il devait être humide peut-être pour brûler en produisant un pareil chuintement pathétique.)
La plume avait fait une petite flambée ridicule et avait presque atteint une certaine beauté en se transformant en flamme...

Il fut tiré de sa contemplation esthétique par les paroles de la jeune femme à côté de lui.
Toujours assis, il pencha légèrement la tête de manière à la voir en essayant de ne pas se tordre le cou.
Les femmes étaient bavardes. Très bavardes. Elles utilisaient toujours beaucoup de mots pour dire des choses simples. Pourquoi dire "à qui ai-je l'honneur ?" au lieu de dire "et vous ?"

Là, Iago, qui regardait toujours la jeune femme sans parler, décida qu'il était un peu de mauvaise fois. D'une part parce qu'il n'y avait en fait aucun mal à employer beaucoup de mots, lui-même employait souvent un vocabulaire pléthorique, d'autre part parce qu'il fallait avouer qu'elle ne venait pas de le noyer sous une avalanche de comparaison de chiffon, mais lui avait simplement demandé son nom, ce qui était, somme tout, la base des relations sociales...

Evidemment, un simple "et vous" aurait été amplement suffisant. Les gens étaient bizarres et se raccrochaient toujours désespérément à des phrases toutes faites et sans aucun sens.
Quelques secondes s'étaient écoulées pendant lesquelles Iago avait continué de regarde Angelica en pensant à toutes ses choses. Quelques secondes qui pouvaient sembler longues étant donné qu'il n'avait rien fait d'autre que de la regarder.
Finalement, il reporta son regard sur le feu.


"C'est étonnant comme l'honneur de nos jours vient vraiment se loger partout, même là où il n'a rien à faire..."

D'un bout de la botte, il repoussa un morceau de bois à moitié calciné dans le feu.

"Cela dit, pour répondre à votre question, vous parlez (nous mettrons de côté l'honneur qui n'a rien à voir là dedans) à Iago degli Albizzi, ravi de ne pas être à votre service."

Le tout avait été dit avec un ton fluide et ironique, avec une facilité extrême. Trop de facilité d'ailleurs, Iago fronça les sourcils et en relevant de nouveau la tête vers la jeune femme, enchaîna immédiatement d'un air tout à fait sérieux.

"Non, je retire la fin de la phrase. Je ne le pense pas. A vrai dire, je ne me soucie guère d'être à votre service ou pas. Cela m'est indifférent, je ne vous connais pas."

Iago retourna à la contemplation du feu. Journée éprouvante pour qu'il se laisse aller à pareille inexactitude... Il ne manquerait plus que le Signor di Lorio réapparaisse et qu'il se laisse aller à de nouvelles facilités pour que la journée soit catastrophique...
Iago se retourna sur son fauteuil pour regarder la salle derrière lui : il n'y avait que des faces grimaçantes anonymes et identiques.
C'est alors qu'il se reprenait une position plus normale sur son siège qu'il remarqua que la femme était toujours debout. Il lui jeta un coup d'œil, manœuvre qui lui tordit un peu le cou... puis un deuxième coup d'œil, puis un troisième, puis, n'y tenant plus, ou plutôt, tenant à son cou, il s'adressa à elle avec un certain agacement.


"Mais enfin, vous allez vous asseoir au lieu de rester debout comme une perruche empaillée ? Vous n'êtes tout de même pas là pour servir de présentoir à votre robe, non ?"

Iago tourna brusquement la tête vers le feu avec un air morose.
Oui, il devait réellement être très fatigué pour qu'il réponde, qu'il lui propose de s'asseoir, qu'il lui fasse même un compliment... A une femme en plus. La solution logique et raisonnable aurait été de simplement se retourner dans son coin et de ne rien dire.
Quelle idée de se comporter si gentiment avec les gens…
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Angelica
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleSam 8 Avr - 18:34

Angelica regarda distraitement ce curieux personnage. Il semblait mettre toute son énergie au service d’une seul cause : que chacun sache l’insignifiance qu’il représentait à ses yeux. Que de style, que d’habileté, employés ici juste pour démontrer l’absurdité des politesses de présentation, dont le sens s’était égaré. Elle attendait poliment qu’il eut fini de lui montrer à quel point elle aurait du se sentir sotte, avec ses mots et son attitude.

Cela dit, il n’était pas exactement comme la plupart des vénitiens. Il affichait ouvertement son mépris et ne cherchait pas à séduire. Etrangement, elle avait toujours préféré qu’on lui fasse ouvertement des reproches, aussi futiles qu’ils soient, plutôt que des bouches silencieuses, mais des regards qui en disaient long.

Elle haussa les sourcils, et répondit de sa voix impassible sans ironie réelle, comme si Iago ne s'était pas réellement adressé à elle et qu'elle eut contemplé l'échange avec un oeil extérieur:


"Je suis fascinée. Vraiment. Que l’on mette tant d’énergie à tenter de remettre à leur place ses congénères… Oui, quoi de plus délicieux d’entendre quelques paroles exemptes de toute flatterie, ici, à Venise."

Elle eut un petit sourire, lointain et jeta un regard à la salle : toujours ces mêmes visages. La jeune femme commençait à avoir un peu trop chaud. Elle avait soudainement envie de s’asseoir. Et Angelica n’était pas du genre à se faire violence pour ne pas sembler obéir aux ordres de Iago.

"Votre proposition est si aimable, que je ne pense pas pouvoir la décliner. "dit-elle, plus par jeu qu'autre chose.

Elle s’assit souplement et le regarda droit dans les yeux. Il y avait quelque chose lui semblait-il, dans ces prunelles, de très déroutant; qui semblait apparaître quand les lueurs moqueuses faiblissaient quelque peu.
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Iago degli Albizzi
Gentilhomme - Ca'Grazziano
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleMer 12 Avr - 23:55

Iago jeta un coup d'œil presque suspicieux sur la jeune femme qui lui faisait face. Il n'était pas vraiment habitué à ce genre de réponse calme et posée. Décidément, il faudrait qu'il demande à Ugo s'il la connaissait. Sinon, il faudrait qu'il la lui présente. Elle était presque bien comme personne.

Evidemment, cela n'empêchait pas que la moitié de ce qu'elle avait dit était complètement faux. Il ne cherchait pas à "remettre à leur place ses congénères". Non, il se contentait de dire la vérité, de dire ce qu'il pensait, et ce n'était pas de sa faute si les autres le prenait comme une remise en place.
Et puis de toutes les façons, ça ne pouvait que leur faire du bien.

Il se demandait s'il allait prendre la peine d'exprimer cela à voix haute, quand, subitement, la musique commença à s'élever dans la salle.

C'était une musique vénitienne par excellence, pleine de traits virtuoses, de vocalises colorées, de trilles et de rebondissement. L'expression passionnée de sentiments exacerbés. Des arabesques infinies se déployaient sous l'archet des violons. C'était toute une cathédrale de note qui s'élevait et construisait un espace immense son après son, avant de se déverser dans une cascade joyeuse et ruisselante de bruit perlés. Une musique qui se fait image pour exprimer la passion des hommes.

C'était ridicule.
Le violon s'arc-boutait sur son instrument avec des mimiques pathétiques, le flûtiste n'arrivait pas à suivre le rythme endiablé imposé par le violon d'une virtuosité parfaitement vide, et la face lunaire et apathique du luthiste bedonnant était ignoble.

La musique est un art merveilleux, mais il suffit de voir les instrumentistes pour en être dégoûté au plus profond degré. Les luthistes bedonnants sont en plus les élément les plus détestable au monde, avec les flûtistes suants et les violonistes écumants.
La musique qui arrivait en déroulant sa pureté mathématique à éveiller des sentiments purs, dès que l'on se trouvait face aux instrumentistes, se trouvait brutalement rejetée dans la bassesse corporelle abjecte. C'était la déchéance de l'humain qui était exprimé avec une acuité horrible dans la musique. La moindre parcelle d'abstraction, seule capable d'atteindre une certaine beauté, était toujours détruire par l'abjection de la bassesse humaine.
C'était répugnant, vraiment.

Pour ne pas voir cet affligeant spectacle, Iago tourna simplement le dos à la Dame Visconti. Il empoigna son fauteuil et pas à pas, lui fit faire un demi tour complet, sans se soucier du grincement sinistre qu'il provoquait.
Le bruit du fauteuil sur le sol valait la cacophonie visuelle de cette pitoyable troupe.

Soudain, son regard capta un mouvement dans un coin de la salle. Une femme quittait Elio pour se diriger vers l'estrade. Intrigué, et voyant qu'Elio était enfin seul, il se déplia hors de son fauteuil et se dirigea d'un pas nonchalent vers le Prince, maître de la maison.


[Les fauteuils, côté gauche]
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Louisa d
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée PerleDim 16 Avr - 13:33

Louisa entra dans la salle de bal, sans lancer le moindre regard à personne. Qui aurait remarqué la présence d'une ombre dans une salle d'or ? C'était bien là une question à laquelle elle avait renoncé de répondre depuis longtemps.
Un courant d'air frais fit frissonner la marquise, et cette dernière choisit comme emplacement les alentours de la grande cheminée. Elle était d'une grande beauté, et aurait pu chauffer un peuple entier... Tout dans cette grande demeure était démeusuré et d'une richesse sans égal.
Un homme se tenait déjà à côté du foyer, mais n'avait pas semblé la voir, étant trop occupé à regarder une tierce personne à l'autre bout de la salle.


"C'est bien ce que je vous disait, Monsieur, le canal est bien sombre, et il serait fort incommodant pour nous qu'il pleuve ces jours prochains. S'il venait à déborder, ce serait la troisième fois en moins de quelques mois..."

Les personnages alentours avaient bien des conversations futiles, dénuées de tout esprit, et c'était bien cette ambiance là que la marquise tenait à fuir le plus possible.
Le feu dans l'âtre était grand, et renvoyait sur les murs d'or ses reflets orangés, les faisant briller encore plus qu'à l'accoutumé, bien que ceci aurait pu paraître impossible en temps normal tant ils brillaient naturellement.
Un homme passa, une femme pendue à son bras. Elle tenait mal sur ses deux jambes et riait aux éclats à chaque plaisanterie -pourtant déplacée- que l'homme lançait pour elle.
C'était bien là un spectacle inhabituel pour Louisa qui aurait donné n'importe quoi pour retourner à sa solitude. Que son père soit maudit pour lui imposer un tel supplice ! Elle en serait encore mal plusieurs semaines durant...
Une femme posa un billet dans les mains de la marquise, avec l'index sur les lèvres en signe de discretion. C'était un rendez-vous galant... Avec cet homme... Qui la regardait à l'autre bout de la salle...
Sans mot dire, Louisa lança le papier dans la cheminée et se dirigea vers Maschera, dont elle espérait une conversation plus enrichissante...


[Près des fenêtres donnant sur la terrasse]
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MessageSujet: Re: Près de la Cheminée   Près de la Cheminée Perle

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