Marciello Veterellini- Négociant en épices

Nom : Veterellini
Prénom : Marciello
Âge : 40 ans
Condition Sociale : Bourgeoisie / Négociant en Epices

Apparence Physique :
D’une taille moyenne, 1m75, c’est un homme robuste, au corps puissant, que n’arrivent pas à dissimuler totalement ses habits souvent amples. Un visage fin, en ovale, surmonté de cheveux d’un noir de jais, nervuré d’argent, rassemblé en un catogan. Un front volontaire, sans être trop imposant, des sourcils marqués et naturellement parfaitement dessinés, un regard aussi sombre que la couleur de ses cheveux, une bouche discrète surmontée d’une fine moustache, et suivie d’une bouc en pointe soigné. Peu de rides sur ce visage qui n’est pas habitué à l’émotion, de très fines lui strient le front, d’autres lui cerclent la bouche.
Ses yeux sont fins et légèrement en amande, on y voit très peu de blanc, ce qui lui donne un regard particulièrement inquiétant.
Il se tient parfaitement droit, une rigidité qui semble investir chacun de ses mouvements. Généralement habillé d’un justaucorps sombre, de couleur variable, bien que sa couleur de prédilection soit le noir. En conséquence, le reste de son habillement ne déteint pas de ces tons obscurs, si ce n’est les bas, qu’il garde résolument blancs.
Il porte également des gants de cuir noir, normalement destinés au voyage, mais qu’il utilise plus souvent pour tenir les épices afin de les sentir.

Caractère :
Une personnalité très mystérieuse, et une voix que l’on entend que très rarement et qui semble se sentir plus que s’entendre tant elle se situe dans les basses. Généralement calme et indifférent à toute chose, aussi importante puisse-t-elle paraître, il lui arrive de se mettre parfaitement hors de lui pour certains sujets épineux, à ses yeux seulement.
Dur en affaire, et très dur à satisfaire, il ne se contente généralement pas des produits de seconde zone, et c’est là la clé de sa fortune. Bien que les épices soient toute sa vie, il nourrit, de façon plus secrète, une passion pour l’art, pour lequel il est prêt à tout, même au pire.
Car pour arriver à la place qu’il occupe, il a dût marcher sur bien des pieds, froisser de nombreuses personnes, mais également sortir sa dague et la planter profondément dans pas moins d’une dizaine de corps récalcitrants. Désormais assez puissant pour ne plus exécuter ces tâches lui-même, il n’aura cependant aucun scrupule à engager, dans le plus grand secret, un serviteur pour commettre des meurtres à sa place, afin d’acquérir une œuvre, ou tout simplement d’éliminer la concurrence.
C’est un homme qu’il vaut mieux avoir dans son camp, car sa capacité à être écouté surpasse celle de bon nombre, sans compter sur sa notion très perfectionné de la négociation, qu’il a élevé au rang d’art.