Danilo Della Lonza-Gentilhomme - Ca'Adorasti

Nom : Della Lonza (lié aux Adorasti)
Prénom : Danilo
Age : 32 ans
Condition sociale : gentillhome

Apparence physique : Danilo est très grand. Pour ses contemporains, c’est presque un géant, il fait plus d’un mètre quatre-vingt. Un visage encore jeune, un léger bouc courant sur le bas de son menton, des cheveux d’un brun mat longs et laissés libres ou attachés en une queue de cheval lui tombant à la moitié du dos, Danilo déteste se les couvrir d’une perruque et n’a que peu d’intérêt pour les parfums et autres artifices. Cela ne l’empêche pas d’être coquet dans sa mise et son maintien. Il cultive une esthétique du noir agrémenté de quelques touches de blanc dans ses costumes, à la fois simples et de mise élégante. Sa main droite ne quitte que rarement une canne d’ébène cerclée d’argent finement ciselé. Ses mains, parlons en, sont d’une finesse particulière, pourtant rendues légèrement calleuses par le maniement de l’épée. Il va de soi pour les musicophiles qu’il est un claveciniste averti. Il les gante généralement de velours noir, toujours par souci de coquetterie. Il porte un médaillon, d’argent lui aussi, et qui ne le quitte jamais même lorsqu’il dort. Il peut s’ouvrir, mais personne n’en a jamais vu le contenu à l’heure actuelle, sauf lui.
Ses yeux sont d’un brun rêveur, expressif. Il sait cependant les éteindre pour ne pas laisser transparaître ses émotions véritables. Son regard volète, se pose rarement, saute d’un sujet à l’autre sans arrêt, comme en alerte. Il aime beaucoup à détailler en quelques secondes, et ses pupilles peuvent dégager une expression intense de scrutation qui peut mettre ses interlocuteurs mal à l’aise. Sa bouche est fine, accusant une légère lippe à la lèvre inférieure. Elle peut sourire, mais se montre avare en la matière, et s’il est très courant de la voir s’animer pour convenances, un sourire vrai ne se montre qu’extrêmement rarement. Pour autant, son visage est aimable, relativement doux.
Il se dégage de lui un charisme particulier, mélange de dandy aimable et de personnage à l’intériorité secrète qui lui a déjà attiré l’intérêt de plusieurs femmes. Il a souvent moins de succès avec les hommes, avec lesquels il se sent moins à l’aise.
Sa silhouette est élancée et équilibrée et sa démarche trahit une longue expérience de l’escrime.

Caractère : Le Danilo public est doux et se lie facilement en apparence. Il aime à discuter avec ses semblables. Il peut se montrer des plus charmants, jouer des mots et des galanteries diverses et variées. Il se montre souvent attentionné et aime à plaire, même s’il ne s’agit que d’amitié.
Pour autant, découvrir qui il est réellement relève de l’épreuve de force. Il est en effet passé maître dans l’art de parler sans jamais rien révéler sur soi, et se cache derrière sa façade de courtisan plaisant. On peut le surprendre, parfois, à rêver, les yeux perdus dans le vague, l’âme sombre, et le sourire enfui. Parfois, ses yeux trahissent quelque état d’âme étrange, souvent sans grand rapport avec la situation. Il déteste par-dessus tout être surpris dans son intimité, lorsque le visage qu’il montre en public est à bas, et peut en garder rancune. Il ne se livre qu’aux personnes en qui il a réellement confiance.
Danilo est un être qui peut se montrer fantasque, et son comportement surprend parfois, changeant avec ses sautes d’humeur inattendues. Il lui arrive parfois que ce trait de caractère lui joue des tours, blessant parfois ses interlocuteurs sans le vouloir réellement.
C’est un grand amateur de femmes. A vrai dire, il considère qu’il appartient au sexe faible qu’est pour lui la race masculine. Faibles face à la féminité magnifique. Et de fait, s’il est capable de garder son calme face à un homme et de faire preuve d’une capacité de manipulation de ces derniers, toute forme de complot envers une femme lui devient difficile, et il se trahit facilement pour un jupon quelque peu plaisant. Il entretient à la gent féminine une relation étrange, mélange de passion et de crainte, d’amour et de haine, à cause du pouvoir que les femmes ont sur lui. Il les évite et les recherche tout à la fois.
Danilo entretient avec lui-même des rapports quelque peu mitigés. D’un côté, il se considère comme un être d’exception, supérieur à la grande majorité des êtres humains que la terre ait jamais porté. Et pourtant, il se hait, entre autres parce qu’il se rend compte de sa prétention, et parce que dans les faits, il lui arrive souvent de transgresser ses beaux principes, d’être bien plus médiocre qu’il ne le souhaiterait. A nouveau, cet état d’esprit n’est que difficilement perceptible de l’extérieur au premier abord, mais il ne prend pas réellement la peine de le dissimuler, contrairement beaucoup d’autres points le concernant.